VISITER BOISBUCHET 2022

PARC ARCHITECTURAL

JUNE  18th – SEPT 18th

Le Château de Boisbuchet

Après la destruction des deux précédents bâtiments datant des siècles derniers, le nouveau château de Boisbuchet, situé sur une colline qui se dresse au-dessus de la Vienne, se présente comme une gentilhommière typique du XIXe siècle. Le bâtiment du historisme se compose de cinq volumes différents imbriqués les uns dans les autres. Dévasté par des squatteurs et inoccupé pendant des années, le château fait aujourd’hui l’objet d’une restauration méticuleuse. Grace au support gouvernemental, deux étages du bâtiment seront renovées  pour accueillir des expositions temporaires.

Dependance

Bâties vers 1860, elles constituaient le bâtiment administratif pour toutes les fermes appartenant au Domaine et accueillaient en outre les écuries, la blanchisserie, l’entrepôt à céréales, etc. Aujourd’hui, on y a aménagé des chambres d’hôtes, des dortoirs, des bureaux, des salles de conférence et points d’accès à Internet.

La maison d’hôtes japonaise

La maison d’hôtes traditionnelle (kyakuden) faisait partie d’une grande propriété située dans la préfecture de Shimane à l’ouest du Japon et date de 1863, l’époque de la construction du château de Boisbuchet. Offerte par la Kominka Research Society, elle fut démontée en 2008 de son lieu d’origine, documentée, restaurée puis amenée en Charente où elle a été reconstruite dans sa forme d’origine avec l’aide d’artisans japonais. La construction en bois et en argile entièrement érigée sans clous ni vis comprend deux grandes pièces et un corridor en angle, qui sont séparées par des shoji.

Le pavillon de papier

Conçu par Shigeru Ban, gagnant du Pritzker Prize 2014, ce pavillon est son premier édi ce permanent en Europe. L’architecte a fait appel à des assemblages de bois et des tubes de papier recyclé, comme ceux qu’il avait déjà utilisés pour le pavillon japonais de l’Expo 2000. Afin que la pièce construite sur un socle de béton puisse être utilisée toute l’année, le pavillon a ensuite été pourvu de façades en aluminium et en verre. Le revêtement d’origine en panneaux synthétiques incurvés a été remplacé par une banne translucide.

Techstyle-Haus

Cette maison, énergétiquement autonome, a été développée par des étudiants de la Rhode Island School of Design (USA), de la Brown University (USA) et de l’University of Applied Sciences of Erfurt (Allemagne), pour la compétition Solar Decathlon Europe 2014, à Versailles. Ses parois innovantes en textile forment une enceinte très performante intégrant des cellules photovoltaïques exibles ainsi que des unités thermiques exploitant l’énergie solaire. La consommation d’énergie du bâtiment est analysée régulièrement pour s’assurer que les standards européens des habitations passives sont respectés.

Le moulin

Le plus ancien bâtiment du domaine encore existant, le moulin historique de Boisbuchet, date du XVIIe siècle. En 1993, une grande partie de la bâtisse a été détruite par des inondations, y compris la toiture qui, au XIXe siècle, avait été refaite sur une superbe charpente en chêne et adaptée au style du château actuel. Grâce à l’état des lieux précis qu’elle avait effectué avant les inondations, l’Université des sciences et techniques de Kiev a pu entièrement restaurer le moulin dès l’année suivante. Le bâtiment, dans le fondement duquel coule de nouveau un canal, héberge désormais la réception du domaine et un bistro ouvert au public.

Le manège

C’est dans le cadre d’une tournée d’exposition en Chine, au cours de laquelle l’industrie allemande présentait des technologies modernes pour un développement urbain durable, que l’artiste et architecte allemand Markus Heinsdorff a conçu en 2007 une série de pavillons de bambou dont ce bâtiment formait la pièce centrale. Pour l’ossature porteuse, Heinsdorff a utilisé des tiges creuses et du bois strati é de bambou, les éléments de xation sont des armatures spéciales en acier. Des membranes de polycarbonate forment le toit et les parois murales.

La maison de bambou et la salle de conférences

Pour la nouvelle Maison d’hôtes de Boisbuchet, que Simón Vélez dessina en même temps, il appliqua une nouvelle technique ; ainsi aux points de jonctions de la structure, Vélez remplit les cavités des cannes de bambou avec du béton et y encastra des tiges métalliques comme éléments de liaison. Le bambou n’ayant pas été certi é conforme aux règlements statiques, l’édi ce fut renforcé par des poutres en acier. En 2000, Vélez réitéra cette expérience innovante alliant le bambou, le ciment et le métal pour le pavillon des conférences pouvant accueillir jusqu’à 40 personnes.

Le pavillon de bambou

Pour ce pavillon érigé en 2001, le Colombien Simón Vélez a utilisé des bambous provenant de son pays, les nes tiges d’espèces européennes ne résistant pas à la méthode de construction développée par Vélez. La toiture avec ses soutiens routés dans quatre fondaments (avec des bouteilles en plastiques servant de moules pour les extrémités) rappelle les voilures des anciens aéroplanes et confèrent une touche aérienne au bâtiment qui sert de protection contre le soleil et la pluie.

Le Dôme en bambou et en fibre de verre

Ce bâtiment à coupole conçu par l’ingénieur et architecte Jörg Schlaich, qui avait déjà conçu le stade olympique de Munich avec Frei Otto, est un hommage à la légèreté des structures tendues et au bambou utilisé comme matériau de construction. A l’aide de vis, des tiges fendues se relient en treillage qui une fois cintré sur place forme la coupole ovale de cette tente. L’idée fut reprise en 2008 pour la grande coupole. Les tiges fendues furent remplacées par des baguettes de bres de verre.

La serre

Créée en 2017 dans un atelier dirigé par l’architecte franco-libanaise Lina Ghotmeh, la serre de Boisbuchet se situe dans l’axe central du potager historique du domaine. La forme est minimale mais complexe et fonctionnelle : c’est un toit avec un côté plus petit et plus bas qui évite les vents de l’atlantique venant de l’ouest tout en recueillant l’eau de pluie dans le réservoir voisin. La charpente à l’intérieur accueille des étagères pour les pots et offre la possibilité de suspendre les plantes pour le séchage.

Four à céramique

Le Corning Museum of Glass de l’État de New York organise depuis 2005 des ateliers dans le domaine de Boisbuchet. Depuis 2010, il utilise un four à bois spécial de tradition nippo-coréenne conçu à cet effet, qui permet de cuire dans la même fournée des objets en verre, en céramique et en porcelaine. Des experts de Corning ont pour cela importé des États-Unis des briques spéciales ; empilées sans ajout de mortier, elles forment un four qui peut à tout moment changer de silhouette et de contenance.

Feu de camp de la cité

Se basant sur la grille et les matériaux architecturaux prédominants sur le domaine, Alvaro Siza et ses étudiants dé nirent un lieu commun qui complète l’espace entre la Dépendance de Boisbuchet, sa grange et son ancienne porcherie, tout en donnant vue sur la vallée de la Vienne.

La cabane

Située dans l’axe central de la dépendance du XIXe siècle, les architectes bavarois Brückner & Brückner ont construit cette maison lors d’un atelier en 2006 à Boisbuchet. Répondant à l’incarnation même de l’architecture, la cabane est constituée de rondins de bois soigneusement empilés qui servent généralement de bois de chauffe, entreposé le long des pâturages de Boisbuchet. De près d’un mètre d’épaisseur, les murs constituent une seule cellule transpercée par la lumière qui scintille, au travers des bûches, comme les étoiles dans la nuit.

Le pavillon de thé

Ce bâtiment est un assemblage de deux techniques architecturales durables et a été réalisé de haut en bas: Dans son atelier en 2012, Simón Vélez a construit un toit en joignant des poteaux en bambou à des vis métalliques maintenues par du béton qui avait été injecté dans un segment à chaque extrémité des bambous. La structure portant ce toit a été conçue par Timur Ersen et réalisée dans son atelier en 2017. Timur érige les murs en intégrant après chaque troisième couche de terre une couche de ciment résistant à la pluie empêchant ainsi l’érosion du bâti.

Le passage

L’atelier de Nicolay Polissky de 2013 a créé une structure où la nature et le design entrecroisent. Plusieurs dizaines de petits troncs d’acacia se penchent ou se superposent afin de créer un tunnel qui attire notre attention sur l’architecture de la nature.

La datcha

L’architecte et artiste Alexander Brodsky a engagé les étudiants à recycler les restes de précédentes architectures présentes sur le do- maine pour la construction de cette petite cabane. Réinterprétant les matériaux à cette fin, ils intégrèrent la hutte dans son environnement notamment en suivant l’inclinaison des arbres voisins.



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